Sophie Marceau parle à coeur ouvert de son fils à sa sortie de l’hôpital psychiatrique
On se souvenait d’elle comme l’interprète de Vic, la jeune adolescente dans le film La Boum. Elle a également campé le personnage d’une femme intellectuelle dans l’Etudiante. La petite fiancée de la France a souvent été vue comme une célébrité enjouée dont on suivait les amours avec attention. Cette fois, la belle livre son intimité sans fard avec inquiétude. Elle partage ainsi la douleur d’une mère d’assister à la descente aux enfers de son fils Vincent depuis sa sortie de l’hôpital psychiatrique. Avec un visage que l’on ne lui connaissait pas, la belle se confesse sur la souffrance de son aîné qui a longtemps connu des accès de violence. Un témoignage douloureux relayé par nos confrères de Gala.
Sophie Marceau a souvent percé l’écran avec ses rôles d’adolescentes insouciantes dans la saga célèbre La Boum. La femme à la carrière prolifique a su se réinventer dans des répertoires variés, laissant sans conteste les Français l’admirer sous des rôles multiples. Aujourd’hui, c’est dans un tout nouveau registre qu’elle partage ses états d’âmes en confiant ses douleurs maternelles loin des feux des projecteurs. Elle se livre sur ses appréhensions de mère inquiète pour son fils Vincent au sortir de son hospitalisation en établissement psychiatrique.
Fierté maternelle
Si Vincent, le fils aîné de Sophie Marceau est aujourd’hui auteur d’un recueil de poèmes, rien n’est plus sûr que ce dernier a purgé ses tourments dans son œuvre. Et pour cause, le poète sort ses vers au sortir de l’hôpital psychiatrique. La star des écrans partage désormais sa fierté de mère dont l’enfant a connu la résilience. Dans une publication sur Instagram, elle le félicite de sa création. Elle promeut ainsi la couverture du « Charlatan et autres poèmes », le livre de Vincent. Sur le réseau de partage de photos, nous pouvons lire : « Merci à la vie et à son pouvoir de guérison par la création et à l’amour d’être toujours plus fort que tout » Un soulagement qui vient alléger la mère célèbre de son chagrin.
Un deuil affligeant
Le fils prodige de Sophie Marceau a connu la souffrance psychologique suite à la mort de son père Andrzej Zulawski. Ce deuil a ébranlé son fils aîné et lui a valu de connaître une mélancolie telle qu’il a été admis dans un établissement psychiatrique. Cette épreuve a provoqué en lui des accès de colère dont la mère a pâti. En se confiant sur la mort de son père, Vincent a la voix brisée mais une pointe de fierté. « Je savais qu’il allait foncer vers la mort. Il est resté libre jusqu’au bout » confie-t-il, après son décès. Une épreuve qui le plongera dans des névroses douloureuses.
Un jeune homme en perdition
Au lendemain de la mort d’Andrzej Zulawski, le jeune Vincent est dévasté. Il entre alors dans une spirale délétère d’accès de violences et fait des fugues fréquentes. Inquiète et attristée par le sort de son fils aîné, Sophie Marceau décide de le sauver de sa tristesse en le plaçant dans une unité sécurisée de l’hôpital Saint-Anne, à Paris. Cette hospitalisation sera salutaire pour l’auteur qui sortira de son séjour avec des idées créatives en tête.
Une histoire familiale douloureuse
Malgré la relation conflictuelle de Sophie Marceau avec son époux, la star s’est efforcée de sauver les meubles et de préserver son fils. « J’ai toujours tenu à ce qu’il fasse partie de son éducation » explique-t-elle. Elle a également tenté de convaincre son ex-mari de s’éloigner de ses démons et de soigner son cancer. Une supplique vaine puisqu’Andrzej s’éteindra des suites de sa maladie, laissant derrière lui un fils accablé par des instincts violents.
Guérir par la création
Si le deuil est une épreuve parfois dévastatrice, purger ses sentiments par la création peut être salvateur. Œuvrer avec son imagination permet de matérialiser ses émotions sur un support avec des outils tels que la peinture, le cinéma ou encore l’écriture. Comme Vincent, mettre des mots sur des maux lui a permis de trouver un exutoire à son chagrin et de cheminer vers la résilience. L’acte créatif demeure en soi une démarche thérapeutique dont l’issue possible est l’expression de sentiments multiples mais également la quête vers une meilleure connaissance de soi.