Une maman au coeur brisé est obligé de dire adieu à son bébé qu’elle a attendu depuis 20 ans

Publié le 26 février 2020
MAJ le 26 novembre 2024

La mort ne fait malheureusement pas de différence entre un fort ou un faible, ni entre un jeune ou un vieux. Elle frappe ainsi de façon tout à fait arbitraire, emportant parfois avec elle des vies qui viennent à peine de voir le jour. Nos confrères du DailyMail nous ont rapporté l’histoire du bébé Wilber, parti beaucoup trop tôt, laissant sa maman décimée par le chagrin.

La perte d’un enfant peut être dévastatrice et demeure une épreuve pour les parents qui se trouvent souvent désarmés face à cette tragédie. Tammy Ireson en a fait les frais.

Une tragédie survenue 13 semaines après l’accouchement

Que ne ferait pas un parent pour que son enfant soit heureux et hors de tout danger ? Et que ne ressentirait-il pas dès que la moindre menace se profile ? La crainte de perdre à jamais son bébé, c’est ce qu’a dû endurer Tammy Ireson, une mère anglaise de 39 ans qui rêve depuis une vingtaine d’année d’avoir un bébé. Un cadeau qui aura visiblement mis beaucoup de temps à arriver mais qui lui sera arraché aussitôt offert.

A vrai dire, la grossesse elle-même était loin d’être dénuée de complications à tel point qu’à partir de 20 semaines de grossesse, les médecins ont demandé plus d’une fois à Tammy si elle ne souhaitait pas mettre un terme à sa grossesse, une suggestion qui ne débouchait à chaque fois que sur un refus catégorique car elle voulait à tout prix donner une chance à son bébé de survivre.

Mais elle développera ensuite une prééclampsie, de quoi être obligée d’accoucher par césarienne au bout de 32 semaines de grossesse. Le bébé avait d’ailleurs du mal à bouger ses membres, une situation qui aura confirmé les craintes de certains médecins, à savoir la mutation du gène RYR1 et toute la panoplie de dangers qui s’en suivaient.

« Nous ne savions pas s’il allait passer la première nuit, mais il y est bien arrivé. Les infirmières m’ont, cependant, déconseillé d’abuser du contact physique à son égard, je sentais néanmoins que chacun de mes touchers lui apportait plus de sérénité. Avec le temps, son état s’est bien amélioré et comme tout mère qui se respecte, j’ai fait sa connaissance, je lui ai chanté des berceuses, je lui ai fait des câlins et je l’ai aimé de tout cœur. », raconte Mme. Ireson en évoquant ses premiers jours avec Wilber.

Une maman au coeur brisé

C’est à ce moment-là qu’elle décide de créer une page Instagram dans l’intention d’apporter son soutien à toutes les mamans menant le même combat qu’elle. Elle partageait autant de moments passés près de son petit que possible, un véritable lien s’était créé entre eux.

Le moment où tout devait s’effondrer

Peu de temps après, le sort a frappé le petit Wilber qui a été victime d’une crise cardiaque lui infligeant des lésions cérébrales. Un travail acharné de réanimation a été fait par l’équipe médicale mais malheureusement des dégâts irrémédiables ont eu lieu.

Une maman au coeur brisé

Deux semaines plus tard, il était devenu clair pour tout le monde que c’était le point de non-retour. Tammy a dû faire face à une douloureuse décision, celle d’arrêter de maintenir son fils artificiellement en vie. Elle venait de perdre l’enfant qu’elle avait tant attendu et qui n’était là que depuis 13 semaines.

Une maman au coeur brisé

Cette photo où l’on peut voir Tammy parcourir le couloir de l’hôpital en ayant Wilber dans ses bras a en fait été prise juste après le départ de ce dernier. Elle espère que ces photos criantes de douleur soient porteuses d’un message de soutien à tous les parents qui ont déjà affronté le même malheur ou qui y font face à l’heure qu’il est.

Une maman au coeur brisé

Elle poursuit en disant être consciente que cette photo puisse paraître brutale aux yeux de certains, mais elle affirme être convaincue que cela permettrait à d’autres de se rendre compte qu’ils n’étaient pas les seuls à traverser une telle épreuve.

Une douleur immense est celle qu’a vécu cette femme, une chose que seuls les parents sont en mesure de comprendre. Mais il s’agit là aussi d’une preuve que rien n’est garanti dans cette vie et que tout peut basculer d’un jour à l’autre.

La perte prématurée d’un enfant

Il n’appartient qu’à un parent de comprendre la douleur que provoque une perte d’un enfant, car ce n’est pas qu’à un membre très récent de la famille qu’on fait ses adieux mais aussi à des projets de vie, à des moments de bonheur, à des sourires et des souvenirs qui n’auront malheureusement pas l’occasion de naître, un vide très dur à combler se crée alors et semble impossible à combler.

Une telle perte est en mesure de provoquer bien des bouleversements dans l’équilibre émotionnel et psychologique des parents, raison pour laquelle il est important que le soutien familial mais aussi médical soit présent en vue d’amortir l’impact que cette dure épreuve peut infliger.