Après l’avoir invité à la maison, une mère est violée par le meilleur ami de son fils

Publié le 6 mars 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Le viol peut avoir des conséquences physiques et psychologiques désastreuses sur la victime. Celle-ci s’en retrouve affectée à vie, d’autant plus lorsque ce crime est commis par un proche. Or, c’est malheureusement souvent le cas : 80 % des agresseurs connaissent leur victime. Carlyn Thompson a aujourd’hui 58 ans, elle vient témoigner d’un viol qu’elle a subi il y a 15 ans. Son agresseur ? Le meilleur ami de son fils qu’elle connaît depuis qu’il a 14 ans. Voici le récit de cette histoire sordide relayée par nos confrères du journal britannique Mirror.

Carlyn Thompson est un ancien professeur à la retraite de 58 ans. Elle a deux fils de 37 et 36 ans, Mathew et Dom. Dans un témoignage choc, elle revient sur le viol qu’elle a subi il y a 15 ans. Son agresseur n’était nul autre que le meilleur de son fils, un garçon qu’elle a rencontré pour la première lorsqu’il avait 14 ans et qui jouait avec ses propres enfants. Voici le récit de cette histoire.

Un garçon « poli »

Carlyn est la maman de deux garçons, Mathew et Dom. Comme tous les garçons de leur âge, ils ont un meilleur ami qu’ils invitent chez eux. C’est ainsi que Carlyn rencontre Gregory Houslin en Octobre 1996, à l’époque c’est un garçon qui a le même âge que son fils aîné. La maman décrit Gregory comme un « adolescent typique » et même « poli ». Gregory passe des journées entières à jouer aux jeux-vidéos et à écouter de la musique avec les deux fils de Carlyn, comme tous les adolescents. C’est quelques années plus tard en 2005 que Carlyn rencontre Gregory à nouveau, il a alors 23 ans. Elle l’invite chez elle pour boire une tasse de thé pour quelques heures. Réalisant qu’il commence à se faire tard, elle demande à Gregory de partir, l’homme refuse.

Des appels à l’aide

Face au refus de Gregory, Carlyn reste confuse. « J’ai ouvert la porte, en m’attendant à ce qu’il s’en aille, mais il m’a dit qu’il ne partirait nul part et il a insisté pour rester », adéclaré la maman. Soudainement, Gregory saisit Carlyn par les mains et la traîne à travers l’appartement vers le sofa. Complètement sous le choc, l’ancienne professeure crie à l’aide, elle se saisit du téléphone afin de contacter la police mais celui-ci lui échappe des mains avant qu’elle ne puisse terminer de composer le numéro. Gregory lui arrache son pantalon puis ses sous-vêtements avant de la violer. Carlyn raconte qu’elle n’a cessé de crier en espérant qu’un de ses voisins l’entende, malheureusement personne ne lui viendra en aide. Elle arrive à échapper aux griffes de son agresseur et se rue vers la salle de bain où elle arrive enfin à contacter la police, Gregory la suit et l’observe en restant immobile, il lui sourit à travers le miroir.

Lorsque la police arrive, Carlyn se jette sur l’officière qui traverse la porte de sa demeure, mettant enfin fin à son calvaire. Gregory a été immédiatement arrêté et a été condamné à 5 années de prison.

Le silence des victimes

C’est un chiffre qui glace le sang mais qui invite à la réflexion : 80 % des agresseurs de viol sont des proches des victimes selon un article de Libération. En France, elles sont 86 000 femmes chaque année à être victimes de viol et malheureusement pour la plupart d’entre elles, leur agression restera un secret qu’elles n’oseront pas partager. On peut expliquer ce silence de plusieurs façons, d’abord la confusion qui résulte du choc lorsqu’un de leur proche, en qui elles avaient confiance, devient leur bourreau. Le traumatismeinduit par le viol est aussi un autre paramètre à prendre en compte. Toutefois, il est important que les victimes puissent être conscientes de l’importance de la parole libératrice, pour elles, mais également pour dénoncer leurs agresseurs afin que ces derniers puissent être jugés et punis.

Le gouvernement français a mis en place le 39 19, un numéro d’écoute et d’information destiné aux femmes victimes de toutes violences, qu’elles soient de nature sexuelle ou autre.