Contaminé par le coronavirus, cet homme de 52 ans sur le point de mourir dit que l’hydro-chloroquine lui a sauvé la vie

Publié le 30 mars 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Après la psychose générale partout dans le monde, c’est aujourd’hui une molécule qui suscite l’intérêt du grand public : l’hydroxychloroquine, un traitement anti-paludéen défendu par certains spécialistes comme un moyen de faire face au Covid-19, sans qu’il ne soit encore validé. A 52 ans, Rio Giardinieri, vice-président d’une entreprise de fabrication d'ustensiles de cuisine dans des restaurants de luxe à Los Angeles, aurait été infecté par le coronavirus lors d’une conférence. Dans son témoignage pour Fox 11, il raconte comment l’hydroxychloroquine lui aurait sauvé la vie. 

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C’est pendant une conférence que cet américain âgé de 52 ans pense avoir pu contracter le virus. Pendant les cinq premiers jours de la période d’incubation, il a ressenti les signes cliniques spécifiques au coronavirus : la fièvre, les maux de tête, la toux et une hypersomnie. A l’hôpital Joe DiMaggio, les médecins lui ont diagnostiqué l’infection au Covid-19 ainsi qu’une pneumonie, les poussant ainsi à le mettre sous respiration artificielle car incapable de respirer normalement. Désespéré, il a fait ses adieux à sa femme et à ses trois enfants avant que le traitement d’hydroxychloroquine ne lui sauve la vie. Son témoignage a été rapporté en images par la chaîne Fox 11.

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L’hydroxychloroquine, une molécule aux effets débattus

La chloroquine ou l’hydroxychloroquine est probablement la molécule la plus célèbre en ces temps de crise. Selon le Figaro, ses effets sont désormais vantés par le président américain Donald Trump, érigé comme principal défenseur du côté des politiques, de ce traitement antipaludéen, qui fait largement débat en France et chez les chercheurs selon Le Monde. Ce débat a été initié après que le Pr Didier Raoult ait testé son efficacité sur un échantillon de patients infectés à Montpellier. Certains politiciens en France veulent suivre ce cheminement, tels que Christian Estrosi, maire de Nice où le traitement est désormais disponible au Centre Hospitalier Universitaire de la ville.

Du côté des spécialistes, certains appellent à ne pas se précipiter, une décision soutenue par l’OMS selon Ouest France, car cela pourrait donner de “faux espoirs”. Dr Thierry Val, responsable du centre de pharmacovigilance de Lyon rappelle que l’efficacité de ce traitement manque encore de preuves.

Le témoignage d’un miraculé

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Tout portait à croire que la vie de Rio Giardinieri allait s’effondrer lorsqu’il a appris qu’il avait le coronavirus : “J’étais au point où je pouvais à peine parler et la respiration était très difficile. Je pensais vraiment que ma fin était là. J’avais vécu neuf jours de douleur intense et pour moi, la fin était là.”. Après avoir appelé un ami pour faire ses adieux, celui-ci lui envoie un article récent sur l’hydroxychloroquine, un ancien médicament antipaludique qui s’est avéré efficace pour traiter les patients infectés du COVID-19 à l’étranger, et a insisté pour qu’il prenne le médicament.

Voulant s’accrocher au dernier espoir qui lui reste, l’homme de 52 ans appelle un médecin spécialiste des maladies infectieuses qui a pris le soin de lui expliquer que l’efficacité du traitement n’est pas encore prouvée. Le médecin autorise alors qu’on lui administre l’hydroxychloroquine une demi-heure plus tard.

De ce que le patient rapporte, il avait vécu un épisode effrayant où son cœur battait, une heure après l’injection. Un calmant lui a été donné avant qu’il ne s’endorme et au réveil, à 4 h 45 du matin, il n’avait ni fièvre, ni douleurs. Il déclare : “pour moi, ce médicament m’a sauvé la vie. ».

Un appel à toujours garder espoir

Ce que Giardinieri veut transmettre à travers son témoignage, c’est qu’il est nécessaire de garder espoir : « Je veux juste que tout le monde sache qu’il y a une option. Il y a un médicament qui fonctionne.”. Quant à l’évolution de son état, les médecins sont dans l’attente que le virus soit complètement éliminé et qu’il n’y ait plus de risque de transmission du virus afin que le patient puisse enfin rentrer chez lui.