Cette femme demande à son mari de violer sa propre fille pour avoir un autre enfant

Publié le 23 mai 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Le viol est l’un des actes criminels les plus abominables qu’un enfant puisse subir. En France, ce sont 165 000 enfants qui sont victimes de viols ou de tentatives de viols chaque année. Alors que plusieurs associations se mobilisent pour protéger les victimes et sensibiliser le monde contre ce fléau, ce dernier demeure bien présent dans nos sociétés d’aujourd’hui. Le plus souvent, ces abus sexuels sont exercés à huis clos, par un membre de leur propre famille. Selon une histoire révoltante relayée par le Daily Mail, une mère de 33 ans en Pennsylvanie a convaincu son conjoint de violer sa fille pour avoir un autre bébé. 

Les victimes de viol peuvent avoir des séquelles physiques, mais aussi psychologiques. Ces dernières, bien plus pernicieuses que celles que l’on voit, sont extrêmement difficiles à soigner. Un véritable traumatisme peut se manifester suite à ce crime sans nom. En prenant conscience de l’impact dévastateur de cet acte, on en vient à se demander comment est-ce qu’une mère peut imposer une telle abomination à son enfant. Pleins feux sur cette histoire outrageante.

Un viol dans le but de concevoir un enfant

Misty Machinshok, 33 ans, a rencontré son mari, Gary Machinshok, sur un site de rencontre. La femme avait déjà eu des enfants issus d’une précédente union, mais désirait en concevoir un autre. Seulement, elle était devenue stérile. Pour agrandir leur petite famille, le couple a alors décidé d’exploiter les jeunes filles de Misty. Gary devait violer à plusieurs reprises une jeune adolescente de 15 ans, afin de la mettre enceinte. Misty avait prévu de dire à sa famille et ses amis que sa fille avait eu des relations sexuelles avec un homme lors d’une fête organisée à Wilkes-Barre en Pennsylvanie.

Misty Machinshok

La mère a contribué activement à ces actes de violence et pendant un an, la jeune fille de 15 ans a été victime d’abus sexuels à maintes reprises dans l’ignorance et le silence complet. Mais un jour, un ami de la victime a alerté un enseignant qui n’a pas hésité à faire appel aux services de police. Suite à une enquête, les autorités ont appris que Gary avait également agressé sexuellement les deux filles de Misty. Il a été reconnu coupable de viol a et de mauvais traitements infligés aux deux jeunes filles, a indiqué Nancy Violi, procureure adjointe du comté de Luzerne, cité par Reuters. Il a été condamné à 27 ans de prison.

Gary Machinshok

“Nous sommes satisfaits de la peine prononcée, car nous pensons qu’elle reflète la gravité de ce qu’il a fait”, a ajouté Nancy Violi. De son côté, Misty, la mère des victimes, a plaidé coupable pour viol, agression, complot et mise en danger du bien-être d’un enfant. Elle a donc été condamnée à 15 à 30 ans de prison pour son implication dans ce crime. Les filles de Misty ont été placées en famille d’accueil pour leur offrir la sécurité qu’elles méritent.

Les conséquences des abus sexuels à l’égard des enfants

Difficiles à repérer, les violences sexuelles à l’égard des enfants sont une réalité et peuvent engendrer un mal-être intense persistant même à l’âge adulte. Après un viol, certains enfants peuvent refouler leurs émotions et se murer dans le silence.

Selon l’Institut National de Santé Publique du Québec, les enfants victimes d’agressions sexuelles peuvent subir des conséquences immédiates. Ils sont alors dans un état de choc et vivent dans la peur, l’anxiété et la culpabilité. Ils peuvent se recroqueviller sur eux-mêmes et exprimer un déni pour ne pas se confronter une nouvelle fois à ce traumatisme. Il n’est pas rare que les victimes d’abus sexuels se noient dans un silence pernicieux et manifestent des troubles comportementaux difficiles à interpréter. Une agressivité, une colère, une méfiance vis à vis d’autrui et une faible estime de soi peuvent être des signes reflétant les actes subis.

À l’adolescence, les enfants victimes d’abus sexuels peuvent consommer plus de substances illicites, multiplier les relations sexuelles à risque, développer une forme de dépression masquée et avoir des troubles du comportement alimentaire. À l’âge adulte, l’enfant qui aura été victime de violences sexuelles risque d’avoir plus de conflits familiaux et personnels, de craindre l’intimité et de subir une anxiété exacerbée. En sus, il peut être sujet à des douleurs chroniques et à une détresse psychologique.

Les conséquences des abus sexuels vécus durant l’enfance sont diverses et variées mais concernent de nombreuses victimes. Pour prendre sa vie en main suite à cette épreuve traumatisante, il est nécessaire de libérer la parole et d’extérioriser son mal-être. Un suivi psychologique peut être nécessaire pour s’en sortir.